L’Église Notre-Dame-de-l’Assomption, inscrite à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, est l’un des rares vestiges de l’art roman savoyard.
Ce bâtiment à nef unique et abside en cul-de-four a été édifié au XIIe siècle. Le clocher porche, haut d’une vingtaine de mètres est orné d’arcatures et de bandes lombardes.
Vers 1713, la communauté confie la réalisation du retable et du tableau du maître-autel à Sébastien Rosaz (1662-1730), qui le reproduira en 1714 pour l’autel du Rosaire à l’église de Montaimont.
Six colonnes torses garnies de pampre et de roses sont peuplées de chérubins. Les statues de Saint Pierre et Saint Paul accompagnent, comme fréquemment en Savoie, l’Assomption de la Vierge.
Vers 1835, de nombreux travaux sont entrepris : le plafond lambrissé est remplacé par une voûte d’arêtes ; un transept est construit pour abriter deux autels secondaires dédiés au Rosaire (Gilardi, 1845) et au Sacré-Coeur (Molino, 1894) ; les murs reçoivent un décor peint par Gauthier et Prarioz ; des fenêtres sont percées ; le clocher est arasé sur 1,50 mètre.